Still alone?? [ libre]

Fakir regardait autour de lui. Il se remémora chaque période de son existence dans ses lieux qui lui étaient familiers. Tous les souvenir remontaient, les larmes roulaient sur ses joues, il se rappelait tous les souvenirs avec ses amis disparus. Il se demandait toujours comment ils avaient pu le laisser là tout seul. Abandonné, il était abandonner désormais. Il ne voyait jamais personne. Il avait l'impression d'être tout seul sur cette terre immense. Il avait biensur rencontré Nesos cet étalon un peu bizarre mais à part lui personne, nadie, nobody. Il ne lui restait plus que lui et sa musique. Tous ses amis partis, ses meilleurs amis, ses amoureuses. Tout le monde. Il poussa un soupir et hennit de toute ses forces laissant s'échapper toute la souffrance qui était en lui. Il s'écroula dans l'herbe haute et verte. Se sentant plus mal que jamais. Il se releva et dominant la plaine du haut de sa hauteur il chercha les plus beaux souvenirs qui lui revenaient mais il n'en trouva pas beaucoup à cet endroit. Surement les avait il oublié comme ses amis l'avaient oublié. Il poussa un hénissement.
"Y a quelqun??"

"Allez, on se réveille, mônsieur !"

Fakir perçut une l'odeur d'un autre cheval pas loin de lui mais la voix qu'il entendit le fit quand même sursauter et son coeur se mit à battre à toute allure. Ses naseaux se dilatèrent et il mit un moment à se remettre de la frayeur que lui avait la jument. Quand son coeur se mit à rebattre de façon à peu près normal, il se tourna lentement et regarda la jument qui lui faisait face. Il ne la connaissait pas mais étant donné qu'il n'était plus seul puis qu'elle était là, il allait surement rapidement faire sa connaissance. Il secoua la tête voir si il ne rêvait, cela faisait tellement longtemps à présent qu'il n'avait pas vu un autre cheval. Mais lorsqu'il reouvrit les yeux, la jument était toujours là. Il n'en coroyait pas ses yeux. Il sourit alors pour la première fois depuis bien longtemps.
"Bonjour je suis Fakir"
L'étalon inclina la tête. Pouah ce qu'il était content d'avoir un peu de compagnie, quelqun à qui parler car depuis un certain temps c'était tout seul qu'il parlait et la présence d'un autre cheval lui plaisait énormément. La jument ne savait pas à quel point le dieu de la musique était content d'avoir enfin quelqun comme lui. Il soupira et se demanda où ses amis avaient bien pu aller mais malheuresment il n'en savait rien et cela le désoler mais maintenant qu'il y avait une nouvelle jument, il y penserait surement moins.

Il semblait vraiment gentil. Swiliana Christal se sentit tout d'un coup piteuse d'avoir été aussi fière et hautaine, la tête haute, comme elle était tout le temps. Elle la rebaissa vite, tout en restant sur ses gardes. Elle n'avait jamais perdu un peu de son arrogance naturelle, mais on pouvait la supporter facilement lorsqu'on la connaissait. C'était juste au début, qu'elle était un peu... disons... distante. Elle regarda le sourire illuminé de l'étalon, et comprit que sa présence à elle était pour lui un réconfort. Elle voulait se montrer à la hauteur, car dans son regard, on lisait qu'il était seul et souffrait de cette solitude. Bien qu'elle n'ait jamais ressenti ce sentiment, la solitude ne la dérangeant pas, elle arrivait à le comprendre, et s'adoucit tout de suite. Elle était arrogante, mais par son arrogance, elle ne voulait faire souffrir personne. Alors, un mince sourire se dessina sur ses lèvres, et elle dit d'un ton plutôt sympathique :

"Enchanté. Je suis Swiliana Christal."

Elle n'avait pas l'habitude de rajouter son surnom, trouvant cela complètement inutile. Les gens pouvaient l'appeler comme elle le voulaiit ! Elle était tout de même heureuse que personne ne puisse lire ses pensées, il en serait vraiment dégoûté. En tout cas, elle devinait tout de suite que lui n'avait pas ce don : il aurait tout de suite fuit. Cette fois-ci, un sourire sincère et chaleureux se dessina sur son visage pendant moins d'une seconde, avant de s'évaporer aussi rapidement que quand il était apparu.

Fakir regarda la jument vraiment heureux d'avoir enfin de la compagnie. Il avait vu son arrogance quand elle était arrivée mais il s'était dit que comme elle ne le connaissait pas, c'était surement sa façon à elle d'aborder les inconnus. Puis la jument rabaissa sa tête. Une fumée jaillit des naseaux de Fak', tellement il faisait froid mais lui ne sentait pas trop la fraîcheur de la matinée car il s'était habitué à cette fraîcheur mais un frisson le parcouru quand même et il renacla doucement.
"Tu es la déesse de quoi?"
Fakir sentit sa crinière se soulevait à cause du vent, il leva la tête et huma l'air. Aucune autre odeur ne lui parvint et il comprit alors que petit à petit Olympia serait repeuplé comme autrefois mais qu'il faudrait un certain temps pour que beaucoup de nouveaux chevaux les rejoingnent. Mais il attendrait, il attendrait même que ses amis reviennent même si c'était complètement impossible. Enfin il pouvait toujours espérer...

"Accroche-toi à moi, et tu comprendras."

[ je rep dans la semaine]

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