Première fois

«

Elle n'est que l'ombre de mystère... Lorsqu'on la comprend, elle nous échappe en souriant. Quand elle commence à nous sourire, quelque chose se trame à l'avenir. La joie devrait pourtant être plus fréquente, mais voilà qu'elle veut tous nous prouver le contraire. Elle peut nous donner de la chance, ou nous pourrir la vie. Tu ferais mieux de t'écarter de son chemin, mon p'tit, parce que, tu risques de perdre la vie.

Ce palais végétal qui s'offrait à cet étalon, ne semblait guère satisfaisant. Son pas nonchalant ne donnait la moindre envie de dialoguer. Ses gestes étaient lents, pourtant si gracieux. Le chemin de ce dernier ne pouvait pas être deviné. Il allait là ou ses jambes le guidaient. Sa fine musculature luisait à ce soleil brillant qui terrassait le moindre petit nuage. Le long toupet de Nesos retombait à chaque pas. Son allure augmenta d'un cran, provoquant un trot rythmé. Les chants des oiseaux l'accompagnaient au moindre sabots posés sur ce sol graisseux.

Fakir se promenait dans le champs de fleur. Il se roula dans l'herbe bien verte qui était toute douce. Il se releva en s'ébrouant et commença à brouter. Il releva la tête huma l'air, il ne sentit aucune présence dans les parages. D'ailleurs cela faisait un moment qu'il ne sentait plus aucune présence sur Olympia. Il commença à jouer de la musique pour se consoler.
Soudain il sentit une présence non loin de lui.
Un peu plus loin il s'aperçus de la présence d'un étalon qu'il n'avait jamais vu sur olympia.
Il trotiina vers lui heureux d'avoir enfin quelqu'un pour lui tenir compagnie.
"Bonjour"

«

Une vois l'interpella, mais sans y prêter attention, il continua son chemin. Le ciel bleu était bien trop simple au goût de Nesos. La nuit était la plus belle, personne ne pouvait la surpasser. Aucune expression n'était affichée sur son visage. Ses crins voltigeaient à son trot furtif. Ses sabots effleuraient rarement le sol herbeux, auquel il ne s'y laissa pas piéger. Une petite goutte perla son front, mais s'évapora aussitôt dans l'air.

Derrière lui, Nesos laissait des plantes étranges, provenant de son don.

Fakir s'arréta. Sa joie avait disparu, il comprit que l'étalon ne voulait lui parler. Il était déçu, très déçu.
*Et moi qui croyais que j'allais me faire un nouveau copain*
Il attrapa quelques herbes qui se trouvainet sur son chemin et repensa à tout ce qui s'était passé il y a longtemps maintenant, très longtemps. Ou peut etre pas y a si longtemps que ça au final. L'icone de Shadame avait apparue, Cabalgata était revenue pour repartir ensuite, il avait rencontré Evanescence qui était partie loin très loin elle aussi, il ne revit plus Shadame depuis un moment, ...
Des larmes apparurent dans ses yeux. Tout cela était du passé mais Fakir regrétait son passé énormément, il se sentait plus seul que jamais.
Toutes ses belles années étaient révolues, l'étalon avait mûrit mais il avait perdu tous ses amis.
Il secoua la tête pour chasser ses pensées et regarda le nouvel arrivant qui poursuivait sa route sans faire attention à l'étalon.

« Des reniflements retentirent aux oreilles de l'étalon. Son allure se calma lentement, et à quelques mètres de l'autre étalon ...

- C'est ce qui se passe, quand on s'attache trop aux autres.

Un sourire en coin s'afficha. Mais, cette fois-ci, il ne s'en alla pas comme il le faisait si mystérieusement, mais il laissa un parquet sublime de fleurs magnifiques.

- Voilà mon don, je ne peux rendre les autres heureux, mais je peux juste les faire sourire.

Et là, il continua son chemin en trottant, sans perdre cette expression nonchalante.

Fakir fut surprit. Les fleurs étaient magnifiques certes mais comment des fleurs pourraient lui redonner le sourire alors qu'il avait perdu les êtres qui lui été le plus cher au monde.
*Où etes vous?*
Il regarda l'étalon qui poursuivait sa route. Il le trouvait un peu bizarre mais cependant il trouvait que celui ci avait beaucoup de classe.
Il trottina derrière lui.
"Eh attend"

« Les oiseaux avaient tous cessé leur gazouillement pourtant agréables. L'hiver était là, et tous se taisaient de peur de briser ce silence froid. La confiance de Nesos ne se gagnait pas si facilement. De longues années s'étaient écoulées, personne n'avait réellement été son ami. L'étalon renâcla aux paroles de l'autre cheval. Ils auraient une discussion en mouvement...

Au fur et à mesure qu'il avançait, il laissait un magnifique tapis florale derrière lui.

Fakir s'arréta. Décidement cet étalon ne voulait pas de lui. Il était déçu et triste à la fois. Déçu parce qu'il pensait se faire un nouvel ami mais celui ci semble beaucoup aimé la solitude et triste parce qu'il savait qu'il n'avait plus d'ami sur olympia car tous étaient partis.

« Il s'arrêta. Observa en coin l'autre équidé, et l'encercla de fleurs toutes différentes.

- Tu devrais sourire un peu, tes amis reviendront.

Nesos était très bon pour deviner ce qui tracassait les autres. L'étalon se leva majestueusement sur ses postérieurs, balança ses sabots dans l'air et brisa le silence d'un hennissement royal. Et légèrement, il retomba sur le sol.

Fakir s'arreta de brouter. Il releva la tête lentement. Comment un étalon comme celui ci pouvait affirmer que ses amis reviendront. L'étalon sde le demandait.
"Je ne crois pas non"
Fak' avait appris à ne pas espérer trop longtemps si ses amis ne revenaient pas ayu bout d'un certain temps, il savait qu'ils ne reviendraient plus jamais.

« Jamais devait être devait être un "mot" trop fort. La pause devait être le mot approprié... Personne ne pouvait les obliger à revenir, alors, à quoi bon désespérer à les attendre? Il suffirait de sourire à nouveau, et d'apprendre à connaître autre chose que les chevaux eux-même. La nature elle-même était quelque chose à connaître, et croyez-moi, il ne fallait pas que 5 minutes pour découvrir cela.

- Tu vois ces fleurs... Prends seulement le temps de chacune les connaître, et tu risques de prendre de belles années.

Fakir attrapa une fleur au passage, il la macha doucement et curieusement, lui qui n'était pas très fan des fleurs la trouva delicieuse.
Il rattrapa l'étalon au trot.
"Eh dit t'as mit quoi dans ces fleurs, parce qu'elle sont vraiment bonne et pourtant je ne les aime pas trop normallement?"

« Un air mélodieux tranquillisa le vent qui commençait à s'affoler. Nesos sifflotait calmement, et lors de la question de ce jeune cheval, il apprécia ce "compliment".

- J'y mets tout mon amour. Toutes ces fleurs qui sortent de mon esprit ont chacune un goût différent.

Les cieux dégagés colorés d'un bleu intense donnait envie à Nesos. Il effleura le sol de ses doux naseaux. Sa démarche arabesque dévoilait un très long chemin pour être arrivé ici. Ce Divin était particulier, car une lourde tâche reposait sur ses épaules. L'étalon, à lui seul, "dominait" la terre. Mais, ses intentions étaient bonnes, car il adorait le paysage qu'il pouvait modifier à sa guise. L'étalon ferma les yeux, et inclina lentement sa tête pour attraper une petite touffe d'herbe. Bientôt, ces terres seraient recouvertes d'une épaisse couche de neige, autant profiter des derniers brins gras à dévorer.

Fakir était impressioné par le pouvoir de l'étalon. Il gouta une autre fleur mais la recracha immédiatement.
"Beuuurk"
Il sourit cela lui faisait du bien d'être avec un compagnon depuis le temps qu'il était seul sur Olympia.
"Mais t'es le dieu de quoi au fait?"

[x] L'étalon se mit à siffloter gaiement, ses boulets commençaient à être recouvert d'une fine couche de pollen ocre. Il se mit à faire pousser une petite montagne de terre, et de la recouvrir d'une belle pelouse verte intense, et de la tapisser de plusieurs fleurs multicolores.

- Je suis le Dieu de la Terre. Mes intentions ne sont pas mauvaises, je ne désire pas détruire ce monde si merveilleux.

Il balança élégamment ses sabots dorés en avant, son toupet se laissait retomber joliment sur son front blanchi par une longue liste. L'étalon renâcla fortement lorsque le vent se leva, mais aussitôt, celui-ci se calma.

Fakir regarda l'étalon. Dieu de la terre?? Il ne savait même pas qu'il en existait un. Il se demanda quels pouvoirs pouvait bien avoir ce cheval. Beaucoup de choses surement, mais Fak' ne l'enviait pas, il aimait plus que tout la musique. La musique était sa vie. Il commença à jouer un petit air tranquille, doux et calme. Il repensa à tout ce qui s'était passé sur olympia. Il aait rencontré Shadame et Cabalgata ses deyx meilleures amies. Puis il y avait eu Altair son premier grand amour et Evanescence la dernière en vue qui avait peur des étalons. Touters ces choses il les avait en souvenir mais desormais il fallait tourné la page mais l'étalon ne puovait et puis il ne voulait pas croire que ses amis étaient partis pour de bon.

Parfois, avoir des amis n'était pas un bon côté. Voilà pourquoi Nesos s'attachait parfois difficilement aux autres. Son pouvoir, certes unique, était difficile à gérer. Ce poids si lourd faisait de lui un " pauvre cheval ". L'étalon soupira, et observa curieusement l'étalon. Ce dernier avait un peu de pitié pour l'équidé, c'était vrai, il avait perdu ses proches...

- Tu sais, moi, je n'ai jamais eu d'amis.

Fakir regarda l'étalon surprit et triste pour lui à la fois. Il avait eu de la chance il fallait le dire d'avoir eu des amis comme il en avait eu mais leur perte était si dur à accepter pour l'étalon.
"Ben comment ça se fait? tu es très gentil pourtant, même si tu es un peu spécial tu as l'air gentil"
Et oui voilà comment le dieu de la musique avait murit il était devenu franc et honnête quand il avait quelque chose à dire à quelqun il le disait alors qu'avant il en parlait à ses meilleures amies mais jamais à la personne en face. Il soupira, trop de souvenirs hantaient sa tête mais il se dit qu'il avait quand même était heureux avec ses amis, ils avaient bien rigoler, ils avaient passer de bons moments ensemble,...

Le vide se fit dans sa tête. Ce cheval était naïf, sans doute trop attaché à ses anciens amis .. L'actualité faisait parfois du bien, et pour d'autres, du mal. Fakir avait visiblement était abandonné, lâché, délaissé par les autres qui semblaient avoir disparu, désolant ces terres davantage qu'elle ne le sont. Le silence qui dévorait ce champ ne dérangeait en aucun cas l'étalon. Nesos aimait le doux chant du vent qui pénétrai dans ses oreilles comme une douce mélodie, et la compagnie de l'équidé ne pouvait être dérangeante. Âme vivante était la bienvenue envers le Dieu de la Terre.

- Je t'en prie, ne sois pas aussi naïf. Oublies-tu donc où nous sommes? Mes années d'expérience sont derrière moi, mais je ne les ai pas oublié. Le mal qu'elles m'ont fait m'a aidé à devenir quelqu'un de solitaire, certes, mais de bien et de neutre.

Fakir observa l'étalon qui lui tenait compagnie. Il savait qu'il avait raison mais comment oublié tous les souvenirs de ses amis, faire le vide en lui, trier ce qu'il peu garder et ce qu'il ne peut pas car ça lui cause trop de souffrance. Puis il se souvint d'une voix qui un il y a bien un moment lui avait dit:
"Un jour tu découvriras que ton pouvoir te serviras au plus profond de toi même mais tu ne t'en rendras compte peut être que dans longtemps"
A présent Fakir se rendait compte de ce que cela voulait dire. Il devait utiliser sa musique comme une aide pour lui permettre d'oublier et de redevenir l'étalon joyeux qu'il était autrefois. Mais il ne serait plus jamais comme avant, il avait vécut trop de choses, rencontrer trop de gens. Il était devenu plsu mature qu'avant mais il savait qu'un jour sa joie de vivre reviendrait.
Une mélodie douce s'échappa, l'étalon ferma les yeux et fit le vide en lui. Il n'entendait plus rien excepté cette musique, il ne pensait à plus rien. Puis il estompa la musique et reouvrit les yeux. Il leva la tête et regarda Nesos.
"Tu as raison , il faut que j'oublie"

Il n'y eut aucun sourire de satisfaction qui illumina son visage. Mais juste l'éternelle mélancolie qui baignait en permanence dans ses yeux .. Sans doute qu'elle ne le quittera jamais. Nesos ne pensait plus qu'à mourir de vieillesse, d'accident, ou autre .. Mais une descendance était fortement recommandée pour qu'un autre seigneur de la Terre puisse l'utiliser à bon escient. Pour cela, il devait s'accoupler avec une unique jument fidèle, pure et surtout digne de son grade. Bref, la vie pour ce dernier n'était pas chose facile. Le moindre problème devait être réglé au plus vite, et grâce à son arrivée ici, les quelques problèmes naturels comme des tremblements de terre ne viendraient jamais percuter cet endroit paisible. L'étalon soupira aux paroles de son interlocuteur, et se laissa bercer par des pensées douces, comme la mer.

- Tu as fait le bon choix. C'est tout.

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