Bâille

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C'était mi-nuit environ, et les étoiles s'éteignirent tout à coup. Un brouillard surnaturel envahit les environs, sortant des plantes, planant à la surface de l'eau.
Un poney arrivait au petit trot. Ou deux. Un ou deux ? On ne distinguait presque rien. Quatre sabot, tantôt huit, tantôt deux têtes, dont une cornue, tantôt une.
La créature hennit. C'était un cri affreux. Ses sabots multiples frôlèrent l'eau, à toute vitesse, comme une vidéo en accélérée, à moitié coupée. L'eau noire lui rappellait bien des choses.

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Eva' galopait dans les environs quand elle entendit un hennissement Sinistre.Elle y répondit de la même façon et avança vers la source du bruit.
Se qu'elle apperçu la paralisa, devenait-elle folle ou était-ce tout simplement le manque de sommeil qui lui faisait voir tantôt un cheval normal, et plus tard deux chevaux dont un avec des cornes.
Elle se cabra et au moment ou c'est sabots fracassèrent le sol, une faille fendit le sol jusqu'a cet drôle de créature.

Au beau milieu de la nuit, une étrange brume voilant les étoiles, l'étalon aussi noir que les ténèbres s'approcha du lac. L'eau sombre ne refletait rien du tout. Enveloppé dans le rouillard, l'étalon était coupé du monde. Il ne voyait rien, et on ne pouvait pas le voir. Un léger bruit retentit derrière lui, et il fit volte face. puis un cri horrible vibra, déchirant l'air. Ses yeux, aveugles, tentèrent d epercer la brume, en vain. Un hénissement brisa de nouveau le silence. Il frappa le sol de son saot, décidant de rester silencieux. Puis, reportant son attention sur le lac, Kadewaï fit un pas dedans. L'eau était glacée, et le froid remonta jusqu'a ses épaules. Il grimaça légerement. Puis, une forme sombre fendit la brume. Il enfouit ses oreilles dans sa crinière, rabaissant la tête à la hauteur de son poitrail. C'était une créature indescriptible, qui semblait tout droit venue de l'enfer... Des cornes jaillissaient d'un endroit innattendu, et elle semblait avoir environ six pattes. Il secoua la tête. Le brouillard lui faisait perdre la raison. La créature disparut de nouveau dans les brumes, et Kadewaï lança un hénissement perçant. Il dressa ses oreilles, cherchant une réponse.

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Peu après avoir signalé sa présence - c'était la moindre des politesses - deux réponses se firent entendre. Du monde, donc. La brume n'empêchait pas les présences.
Nymphetamine fit quelques mouvements, les antérieurs dans l'eau, de ses sabots dédoublés, avec ces mêmes gestes saccadés et brusques, mais inninterrompus. Il ne se souciait guère de si on le voyait ou non. D'ailleurs, il ne se souciait guère de l'étalon et de la jument qu'il sentait. Lui importait le tremblement parvenu jusqu'à l'eau, une toute petit faille dans laquelle l'eau noir fit quelques glouglous. La créature fixa un moment le phénomène, puis balaya de sa queue sale la surface moite et tremblotante du liquide, étrangement réchauffé des sabots de la bête.
Il plongea un museau large dans la flotte, pourvu d'un long bouc de couleur indeterminée. Le museau en question ressortit quelques instants plus tard, dégoulinant d'eau dégoûtante de ténèbres, bouche ouverte ne révélant que des canines usées, ébréchées et de tailles diverses.

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[M'incruste!^^]

Kaïlan survolait le lac, plutôt l'étendue d'eau noire et épaisse sous ce brouillard de minuit. Il dinstinguais pourtant un sentiment plus fort que les autres, un sentiment qu'il pouvait percevoir parce qu'il était indélébile, on ne pouvait que le ressentir encore plus fortement. La désolation envahi son corps musclé et il dut se poser avant de s'écrouler sous toute cette désolation incessante. Il chercha à tattons un endroit plus sur. Ne trouvant pas, il appella d'un henissement rauque et puissant. Percevant soudainement ce sentiment plus fort, il alla directement à la source et ce qu'il y découvrit le fit figer.

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Une présence.
Quelqu'un s'était approché de trop près.
Qui déclencha le pouvoir ? Aucune idée, toujours est-il que Nymphetamine cracha sa haine et furie comme une fumée... Invisible, le pouvoir, déclenché sans le faire exprès, frappa l'inconnu(e). Souvenirs, souvenirs. Remontez et perçez ce coeur, prononçèrent les Bienveillantes Cornes. Les Maléfiques Sabots de cracher : et pourrissez dans ces ténèbres...

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Kaïlan plia un genoux, puis l'autre. Sa robe noire se mouilla de cet eau sulfureuse. Il sentit ses souvenirs remonter, mais en même temps, il percevait toute cette désolation. Puis, le pouvoir de 'inconnu se fit plus intense, il se déchargeait, sa propre empathie le trahissait et il voulut prendre son envol. Ses longues ailes invisbles se déplièrent, il s'élança, mais son corps devenu trop lourd de souvenir resta ancré au sol. Il ferma les yeux un instant, réfléchissant par à-coups de désolation. Puis, son esprit de Sage reprit le dessus et il fit un pas en avant.
"Arrêtte, tu vas me tuer."
Il plongea son regard ambré dans celui démentiel de la créature mi cheval mi autre chose et ne le quitta point, affrontant son terrible regard empli de ce sentiment si puissant.

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Le Bon et Loyal reprit le dessus et fit cesser les vagues.
Quatre sabots, six, deux, huit.
Deux cornes, une, zéro. Les poneys frétillaient. C'était, en face, un étalon ailé, ses appendices du Vent faisaient des courants d'air parvenant jusqu'à la créature, dissippant les brumes et le laissant quelque peu voir.
Quatre sabots, six, deux, huit.
Qui dansent en un rythme saccadé mais fluide, effrené mais immobile, sur les Brûmes et la Désolation.
Quatre, six, deux huit : trois pas dans l'eau noir qui bouillonnait aux alentours de la Bête. Une voix caverneuse, venue de loin dans les entrailles sanglantes de Nymphetamine :

- Qu'est-ce ?

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Kaïlan fit un pas de plus, sentant que l'étalon devant lui se calmait peu à peu.
"Arrête...Contrôle-toi. Je sais que tu peux le faire."
Il s'ébroua calmement, mais sa tête l'élancait, son pouvoir se faisait de plus en plus persistant, mais il n'arrivait à discerner autre sentiment que la désolation en cette...créature. Un mince filet de sang coula de son naseau droit. Il l'essuya sur son canon avant et ferma les yeux pour reprendre ses esprits.

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Une sale odeur fit sursauter Nymphetamine. Les yeux révulsés, il poussa un cri d'horreur perçant, se cabra, tandis que les Cornes cherchaient à embrocher un ennemi invisible. Des entrailles ! De la mort !
De la vie morte.
L'eau noire sussurait de douce paroles, voulait que Nymphetamine rejoigne les brumes et les trésors des profondeurs. Syrènes maudites !
Une cabrade sur l'eau, éclaboussure du liquide fumant, brûlant, les fanons dégoulinants de saleté.
De l'odeur de sang !
La créature chargea droit vers la source.

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( Vous vous amusez sans moi O_O ^^ )

La jument n'était pas d'humeur non sa haine était plus forte que tout.Elle marchait dans la brume, une brume qu'elle connaissait par coeur, une brume dans la quelle elle sait marché sans difficulté.Oui elle la connait la brume de la haine.La jument envoutante marchait d'un pas non chalant assuré, oui puisqu'elle y voit comme en plein jour.Elle ronfla des naseaux énervées, haineuse.Elle entendit plusieurs hénnissements puis des vois.La elle se cabra furieusement, une hénnissement rauque haineux, horrible sinistre, effreyant sortit du sa gorge.Puissament, aussi horrible que celui de Nymphetamine et pourtant il sortait de la bouche d'un jument.Elle battit l'air furieusement de ses sabots.Si furieusement qu'elle se faisait mal, mais la douleur elle s'en fou, qu'importe.Elle retomba lourdement une pierre fut éjectée par son sabot droit de son postérieur.La pierre veint se fiché dans le membre antérieur de la jument.Elle le bougea avec ses dents le sang coula de sa plaies mais elle s'en foutait complètement.La jument marcha doucement elle vit l'eau noir sale de haine de peur de désolation.Elle entra doucement dedans l'eau était glacée, elle lui gela les membres.La jument vit un stall noir, il avait sa taille si pas un peu plus grand.Elle ne dit rien mais coucha les oreilles.

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Kaïlan regarda la nouvelle venue, il sentit en lui une puissance croissante. Il recula de quelque pas, sentant très bien le désastre venir. Trop tard, la haine s'emparait de son âme si sage, ses ailes invisibles se replièrent. Mais la créature qu'était Nymphétamine le percuta de plein fouet au moment où il s'apprêtait à émettre ce grondement si sourd et sauvage que lui seul pouvait perpétrer. Alors sa haine se reposa sur la créature aux cornes acérées et au regard démoniaque.
"Le sang qui coule de mes veines ne seras rien comparé au massacre qui fera rage sur ton corps..."
Prononcée telle une formule magique, cette phrase si contraire à sa nature douce et paisible de son habitude, lui arracha un cri de désespoir. Une fraction de seconde, il se cru guérit, cru avoir chassé de son être cette haine violente. Mais au cotnraire, elle décupla en force avec cette désolation qui errait en lui. De nouveau, son esprit se mis à tambouriner dans ses tempes et le mince filet de sang qui avait séché sur ses naseaux repris son activité, tel une coulée de lave rougeâtre. Puis, son épaule blessée sembla reprendre des forces à mesure qu'il se remettait sur ses sabots. Aux prises avec cette haine et cette désolation, il tenta de lutter, mais en vain. Le bon, gentil et sage Kaïlan fut entterré. Remonta en lui cet ignoble et sanguinaire âme due au sentiment si puissant de haine de la jument. Kaï' pris son élan, tentant une dernière fois avant l'impact de déployer ses ailes invisibles. Il chargea à son tour la créature noire. Mais, dans un effort chevaleresque, ses ailes se déplièrent et il put s'envoler, juste avant qu'il ne touchâ l'étalon. Là-haut, dans les airs, il se sentit enfin redevenir lui-même. Kaïlan pourtant ne quittais pas des yeux cette créature emplie de désolation ni cette jument haineuse. Il les survolait, reprenant lentement et précautionneusement ses forces après tant de sentiments horribles.

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( je laisse répondre Nymph :P )

*Bâille*

Bâille